29.6.10

Au revoir

Salut,

C’est Elizabeth. Pour vous qui êtes des lecteurs réguliers du site Facebook et Twitter de Martha, vous savez que j’ai travaillé dans le bureau de Martha sur la colline depuis les deux dernières années, sur différents projets en ligne. Malheureusement mon temps à Ottawa se terminera cette semaine. Je vais voyager avant de quitter pour compléter une session universitaire à l’ "American University" à Washington, D.C.

Travailler comme membre de l’équipe de Martha a été une expérience formidable et même que je suis triste de quitter. Je sais que Chris sera un bon remplaçant. Chris est un stagiaire de programme des jeunes libéraux du Canada pour l’été et va aider Martha dans l’entretien du site web, du blogue de Martha, et autres tâches connexes.

Bonne chance à Chris, Martha et toute l’équipe!
Elizabeth

Goodbye

Hi there,

Elizabeth here. As avid readers of Martha’s Facebook posts and Tweets might know I have been working in Martha’s Ottawa office for the past two years helping out with her online initiatives. Sadly my time working on Parliament Hill is coming to an end as I will be traveling this summer and then heading down to Washington, DC for a semester at American University.

Working as part of Martha’s team has truly been a fantastic experience and although I am sad to say goodbye I know Chris will do a great job. Chris is an intern this summer through the Young Liberals of Canada and he will be taking over the online files helping Martha out with the website, blog and other social media.

Best of luck to Chris, Martha and the whole team!
Elizabeth

14.6.10

Ce beau pays qui est le nôtre…Nouvelle-Écosse, mai 2010

J’ai récemment eu l’immense plaisir de visiter le campus de l’Université St. Francis Xavier à Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Le premier point à l’ordre du jour était une visite des nouveaux édifices du Coady International Institute, gracieusement menée par la directrice exécutive de l’institut, Mme Mary Coyle. Si vous ne connaissez pas bien le travail de l’institut, allez y jeter un coup d’œil! C’est un exemple parfait de ce que le Canada a fait et continue de faire à l’échelle internationale, c'est-à-dire non seulement aider les autres, mais surtout leur apprendre à se prendre en main. Le Coady encourage l’autonomie des collectivités depuis 50 ans, soit depuis qu’il a ouvert ses portes pour enseigner à des chefs provenant de partout au monde. Établi par l’Université ST. Francis Xavier en 1959, le Coady International Institute est reconnu à l’échelle internationale comme un centre d’excellence en matière de développement communautaire et d’éducation du leadership. L’institut a été nommé en l’honneur du révérend Dr Moses Coady, éminent fondateur du mouvement Antigonish, un mouvement populaire pour la justice économique et sociale, qui a commencé en Nouvelle-Écosse pendant les années 1920.

J’ai également participé à l’assemblée générale annuelle du Parti libéral. Contrairement à d’autres provinces canadiennes, en Nouvelle-Écosse, les ailes fédérale et provinciale du Parti libéral travaillent de pair, comme une grande famille heureuse (et au nombre de party auxquels j’ai assisté, témoigne qu’ils savent avoir du plaisir ensemble). Un moment marquant a été l’appui incroyable et continu que Stephen McNeil a reçu comme leader du Parti libéral en Nouvelle-Écosse, soit une écrasante majorité de 83 %! J’ai aussi eu beaucoup de plaisir à parler avec les jeunes libéraux de la Nouvelle-Écosse, autant pendant les séances officielles que lors de rencontres plus informelles où nous avons parlé plus longuement. Nous apprenons toujours beaucoup quand nous prenons le temps de parler avec les gens d’un âge différent du nôtre, et c’est pour cette même raison que j’aime avoir des discussions politiques avec ma mère Betty, âgée de 86 ans. J’aimerais tellement que ma mère rencontre un groupe de ces jeunes libéraux tellement dynamiques. La discussion serait enflammée!

This Great Country of Ours... Nova Scotia, May 2010

I had the great pleasure of spending some time recently on the campus of St. Francis Xavier University in Antigonish, Nova Scotia. The first item on the agenda was a tour of the extraordinary new buildings of The Coady International Institute, graciously hosted by the Institute’s engaging Executive Director Mary Coyle. If you’re not yet familiar with the work of the Institute, please have a look. It is a beacon for what Canada has done and continues to be able to do internationally, focused not so much on helping others, as on helping others learn to help themselves. The Coady has been promoting community self-reliance since it opened its doors to educate leaders from around the world 50 years ago. Established by St. Francis Xavier University in 1959, the Coady International Institute is world-renowned as a centre of excellence in community-based development and leadership education. The Institute was named in honour of Rev. Dr. Moses Coady, a prominent founder of the Antigonish Movement - a people's movement for economic and social justice that began in Nova Scotia during the 1920s.

I also participated in the Nova Scotia Liberal Party AGM. In Nova Scotia, unlike most other parts of the country, the provincial and federal wings of the Liberal Party are together as one, big, happy family (and with every kitchen party I attend, I can vouch for the “happy” part). A highlight was the overwhelming continued mandate Stephen McNeil was given as Leader of the Liberal Party in Nova Scotia (a whopping 83% support!) I had a great time in particular speaking with the Nova Scotia Young Liberals—both in an official session, but also at greater length during some of the more informal get-togethers. We always learn a great deal whenever we take the time to engage with people of a different age than ourselves—for the same reason, I love political discussions with my 86 year-old mum, Betty. I just wish I could get my mum together with a group of these terrific Young Liberals—what a discussion there would be!

10.6.10

Ce beau pays qui est le nôtre…Lethbridge

Il y a quelque temps, j’ai eu le plaisir de visiter la très belle ville de Lethbridge, en Alberta. Vivre à Calgary pendant une couple d’années m’a fait aimer encore plus l’Alberta, et maintenant, je ne rate pas une seule occasion d’y retourner. Cette fois, j’y suis allée en partie pour participer à l’Assemblée générale annuelle du Parti libéral du Canada en Alberta. J’y ai bien sûr entendu les blagues habituelles du genre « Des libéraux? En Alberta?! ». Mais oui, il y a beaucoup de libéraux en Alberta, et parmi les plus énergiques et travaillants, avec ça. Et à en juger par ce que j’ai vu et entendu lors de mon séjour à Lethbridge, j’ajouterais que l’Alberta présente pour nous, libéraux, des possibilités qui ont tout pour nous enthousiasmer. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on y trouve beaucoup de purs et durs libéraux. Des libéraux avec un « L » majuscule. Ce que je trouve si intéressant…et stimulant, c’est que beaucoup plus d’Albertains sont en fait des libéraux avec un « l » minuscule, c'est-à-dire des gens pragmatiques au plan économique, prudents au plan fiscal, épris de la justice sociale, soucieux de l’environnement et fiers de la place du Canada dans le monde. Ils sont des gens qui n’aiment pas les gouvernements qui gaspillent l’argent des contribuables ou qui refusent de leur rendre compte de ce qu’ils en font ou qui ont peur de la transparence, ou encore qui gouvernent selon une idéologie bornée, intransigeante et intolérante. Nous savons que beaucoup, mais vraiment beaucoup de Canadiens partagent ces mêmes valeurs et principes, et le défi qui nous attend (et l’occasion qui s’offre à nous) en Alberta consiste à amener toutes ces personnes à voter libéral. Nous avons beaucoup à faire pour persuader plus d’Albertains de transformer leurs opinions libérales en votes pour les libéraux (nous NE SOMMES PLUS le parti du Programme d’énergie national, bon sang!), mais nous savons aussi que nous pouvons accomplir beaucoup de choses quand nous nous serrons les coudes pour une cause en laquelle nous croyons.

Une des séances a accueilli les leaders de divers groupes confessionnels et était présidée par mon collègue John McKay. Ce qui m’a plu le plus, c’est d'abord de voir la foule que nous avons attirée et ensuite de constater qu’elle comptait bon nombre de jeunes libéraux. Permettez-moi de m’expliquer. Je ne pratique aucun culte et je suis pro-choix et favorable au mariage homosexuel. Néanmoins, je comprends très bien que d’autres SOIENT pratiquants et qu’ils puissent avoir des opinions fort différentes des miennes sur certains sujets. Pour moi, cela va de soi. J’accepte sans difficulté que les gens croient en ce qu’ils veulent et fassent ce qui leur plaît, tant qu'ils laissent leurs semblables choisir leurs croyances et leur style de vie et ne font de mal à personne. Mais trop souvent, nous rejetons les gens avec leurs idées, totalement et sans discernement, rien que parce que nous ne sommes pas d'accord avec eux sur certains points. Je trouve beaucoup de points en communs entre les principes libéraux et ceux de nombreux groupes religieux, comme aider les pauvres, construire des logements à prix abordable, responsabilité économique, protéger l’environnement, aider les pays étrangers qui en ont besoin. Nous devrions insister sur ce que nous avons en commun et qui nous rapproche plutôt que sur ce qui nous sépare. Je suis heureuse que les médias locaux aient fait ressortir ce point.

À Lethbridge, en plus de plusieurs autres séances, j’ai notamment eu la chance de souper avec le maire Robert Tarleck, une rencontre qui s’est avérée excellente, et j’ai aussi eu droit à une visite extraordinaire guidée par un homme formidable, M. Van Christou. Ainsi, j’ai eu le privilège et le plaisir de visiter un de nos joyau canadien, le jardin japonais « Nikka Yuko Japanese Garden ». L’endroit est saisissant. Ce qui m’a frappée et émerveillée, c’est de voir que la communauté nippo-canadienne, dont nous avons si mal traité les membres lors de la Deuxième Guerre mondiale, n’aient pas été aigris par cette injustice, mais qu’ils se soient serrés les coudes pour créer ce trésor, dont ils ont fait cadeau à la Ville de Lethbridge, à l'occasion de son centenaire, et au Canada. M. Christou, photographe accompli, a coproduit sur le jardin un magnifique livre de prestige qui trône fièrement sur un présentoir dans mon bureau.

This Great Country of Ours... Lethbridge

Alberta, April-May, 2010

I had the pleasure of visiting the great city of Lethbridge, Alberta a little while ago. Having lived in Calgary for a couple of years, I learned to love Alberta even more than I had before I’d moved there, and I welcome every chance to return. This time, my visit included participation in the AGM of the Liberal Party of Canada (Alberta). There are, of course, the regular jibes about "Liberals? In Alberta??" But yes there are, indeed, many Liberals in Alberta—a keen and hard-working bunch. And based on my time in Lethbridge, I can also say that there is real enthusiasm for Liberal opportunities in Alberta. There are many “capital L” Liberals, for sure. What I find so interesting—and challenging—is that there are so many more Albertans who are in fact small "l" liberal---economically pragmatic, fiscally prudent, promoters of social justice, environmentally conscious, and proud of Canada's place in the world. People who don’t like governments that waste taxpayer money, or which efuse accountability or transparency, or which govern based on strict, intolerant ideology. We know that many, many of us share those values and principles—our challenge (and opportunity) in Alberta is to get those good people to vote Liberal. We have much work to do, to persuade more Albertans to translate those small "l" liberal views into Liberal votes (we are NOT the NEP Party anymore, for goodness sake!) but we also know that we can accomplish a great deal when we pull together for a cause we believe in.

One of the sessions was with various leaders of different faith communities, led by my colleague John McKay. I was particularly pleased to see (1) a good crowd, and (ii) a good number of young Liberals participating. For context, let me explain… I am not religious. I am pro-choice, pro-same-sex marriage. For me, “moral” issues include, instead of religious tenets, things like hypocrisy and deceit. However, I completely respect that others ARE religious, and may have very different views than mine on certain issues. I have no problem with people believing in whatever they want, and indeed doing what they want, as long as they let others do and believe as they see fit—and as long as others don’t get hurt. But we too often dismiss people and their views in their entirety, simply because we disagree on some things. I find a great deal of commonality between Liberal views and many religious groups—concern for the poor, affordable housing, economic pragmatism, the environment, foreign aid. We should focus on those things we have in common, not those that divide us. I was pleased that the local media picked up on this in a nice way.

Other events in Lethbridge included an excellent meeting over dinner with Mayor Robert Tarleck, and an extraordinary tour from an extraordinary man, Van Christou. I had the privilege and the pleasure of having Mr. Christou give me a personal tour of a Canadian gem, the “Nikka Yuko Japanese Garden”. It is stunning. I was also struck by how wonderful it was that the Japanese Canadian community, whose members had been treated so badly during WWII, responded, not negatively, but by uniting to create this treasure as a Centennial gift to the city of Lethbridge, and Canada. Mr. Christou, an accomplished photographer, co-produced a beautiful coffee table book on the garden, a copy of which is now proudly displayed in my office.

9.6.10

This Great Country of Ours... Saskatoon

It has been so busy lately that I have not had enough time to report on recent outreach efforts. I have been to Alberta, Nova Scotia, Saskatchewan, and various points in Ontario. There is much to report on--please watch for a flurry of posts on recent activities.

Here is the first:

Red Bras Rock!!

This was my fifth annual Red Bras Rock event. It has only become bigger and wilder. It has traditionally been a fundraiser for both breast cancer research and local Liberals; this year it focused solely on breast cancer. (My little sister is a survivor twice over, and we all really appreciate the effort that so many people put in to raising money for research.) I first attended Red Bras Rock during the 2006 LPC leadership campaign, and have made sure to return each following year. Marie-Therese Verma hosts it, and it is an extraordinary effort. (Should I mention the “Martha May I” martini which forms part of the martini bar line-up?)

However, I wanted to take advantage of my visit to Saskatoon, and in less than two days, I attended a 'Women in MiningEvent, at which I met some extraordinary, successful women. I participated in an event to support two of our Liberal candidates in Saskatoon, Patricia Zipchin (Saskatoon—Wanuskewin) and Darren Hill (Saskatoon—Humboldt). I did a morning radio interview. Then, at the University of Saskatchewan, I was given a tour of the Toxicology Centre (did you know that baby walleye engage in chain cannibalism?), then a tour of VIDO / Intervac, then had a meeting with Dr. Richard Florizone, VP Finance and Resources, and then a meeting with representatives of the University of Saskatchewan Student Union (key issues discussed were child care and aboriginal education). The University of Saskatchewan is a rapidly growing, exciting place. We then visited the "Health Bus”, the Mobile Primary Health Centre, a public-private success story involving the Sask. Ministry of Health, M.D. Ambulance and the Saskatoon Health Region. The added bonus was that we did so with Sakena Yacoobi, founder and President of the Afghan Institute of Learning (AIL), an extraordinary organization (and an extraordinary woman) dedicated to bringing education and health services to rural and poor urban girls, women, and other poor and disenfranchised Afghans. (Sakena was just profiled in the Globe and Mail, Monday June 7). The Health Bus is a terrific innovation, and meeting and chatting with Sakena was fascinating and inspiring.

And yes, the final stop on this most recent visit to Saskatchewan, Red Bras Rock, was a great success.

Martha

Ce beau pays qui est le nôtre…Saskatoon

Red Bras Rock!!

C’était la cinquième fois que je participais au Red Bras Rock annuel. À chaque année, l’activité gagne en ampleur et est de plus en plus amusante. Cette collecte de fonds avait toujours servi à financer la recherche sur le cancer du sein et les organisations libérales locales, mais cette année, elle ne visait qu’à appuyer la lutte contre le cancer du sein. (Ma petite sœur a survécu deux fois à ce cancer, et nous sommes vraiment reconnaissantes à tous ceux et celles qui font tant d’efforts pour amasser des fonds pour la recherche.)

J’ai vécu ma première expérience du Red Bras Rock lors de la course à la direction du PLC, en 2006, et j’y suis retournée à chaque année depuis. Marie-Thérèse Verma en est l’hôtesse et en fait un événement extraordinaire. (Je m’en voudrais de ne pas mentionner le martini « Martha May I », qui est au menu du bar à martini!)

Comme je voulais profiter au maximum de ma visite à Saskatoon, j’ai assisté en moins de deux jours à une réception honorant les femmes travaillant dans l’industrie minières (« Women in Mining ») au cours de laquelle j’en rencontré des femmes formidables et accomplies. J’ai participé à une activité visant à appuyer deux de nos candidats libéraux de Saskatoon, Patricia Zipchin (Saskatoon—Wanuskewin) et Darren Hill (Saskatoon—Humboldt). J’ai également donné une interview radiophonique en matinée. Puis, à l’Université de la Saskatchewan, on m’a fait visiter le Centre de toxicologie (saviez-vous que les alevins du doré jaune – les bébés – pratiquent le cannibalisme de masse?), puis le Centre international de recherche sur les vaccins InterVac de VIDO, où j’y ai rencontré le vice-président, Finances et ressources, M. Richard Florizone. J’ai aussi pu m’entretenir avec des représentants du syndicat des étudiants de l’Université de la Saskatchewan (avec qui j’ai surtout parlé de la garde des enfants et de l’éducation des Autochtones). L’Université de la Saskatchewan est un établissement fascinant qui connaît une expansion rapide. Nous avons ensuite visité le bus-santé (Health Bus), le Centre de soins de santé primaire, un partenariat public-privé réussi auquel participent le ministère de la Santé de la province, M.D. Ambulance et Saskatoon Health Region, et pour couronner le tout, nous étions accompagnés de Sakena Yacoobi, fondatrice et présidente de l’Afghan Institute of Learning (AIL), une formidable organisation (et une femme tout aussi exceptionnelle) qui a pour mission d’assurer des services d’éducation et de santé pour les femmes et les filles des régions rurales et aux femmes et filles pauvres des régions urbaines ainsi qu’à d’autres Afghanes démunies et laissées pour compte. (Le Globe and Mail du lundi 7 juin a publié un profil de Sakena.) Le bus-santé est une innovation remarquable, et ma rencontre et mon entretien avec Sakena m’ont vraiment fascinée et inspirée.

Et, finalement, la dernière activité de mon voyage en Saskatchewan, le Red Bras Rock, a été couronnée de succès!